Bâtiment : un secteur clé de la lutte contre le réchauffement climatique. Legrand s’implique !

Le bàtiment représente 43% de l’énergie finale franà§aise consommée. Il est responsable de 42 % des émissions annuelles de CO2 et constitue ainsi un secteur clé de la lutte contre le changement climatique.

En 2007, les ventes des solutions d’efficacité énergétique ont représenté 5% du chiffre d’affaires total du groupe Legrand, en progression de 27% par rapport à  2006. Dans ce domaine, les perspectives pour 2010 relèvent d’une croissance annuelle à  deux chiffres.


Dans le résidentiel, le chauffage reste en tête des consommations d’électricité des ménages, suivi par l’éclairage qui, à  l’échelle européenne, occupe le premier poste dans le tertiaire (26%) rattrapé en France par les équipements de bureau représentant entre 15 et 30% de la consommation totale d’électricité d’un bàtiment. Mais, si les économies d’énergie dans l’habitat sont aussi une affaire de bonnes pratiques, dans le tertiaire, mobilité oblige, elles découlent principalement d’une recherche de flexibilité et d’optimisation de l’espace. Or cette démarche implique d’intégrer les équipements dans une vision d’ensemble des processus de construction et de rénovation : conception, réalisation, maintenance et exploitation. Dans cette optique, le programme Mosaic regroupe un ensemble de solutions pour reconfigurer l’espace, optimiser son agencement et générer jusqu’à  35% d’économies d’énergie sur le poste éclairage. Côté Habitat, l’interscénario Céliane s’est vu décerner le 1er prix écoproduit pour le développement durable par le MEEDDAT [5]. En 2007, les ventes des solutions d’efficacité énergétique ont représenté 5% du chiffre d’affaires total du groupe Legrand, en progression de 27% par rapport à  2006. Dans ce domaine, les perspectives pour 2010 relèvent d’une croissance annuelle à  deux chiffres.

La consommation énergétique du bàtiment se stabilise mais la facture s’envole.

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En 2006, la consommation finale énergétique du bàtiment s’est stabilisée à  71 Mtep [[Millions de Tonnes équivalent pétrole]] mais la facture énergétique s’envole, atteignant plus de 46 milliards d’euros, soit une augmentation de 19% qui fait suite à  celle de 35% en 2005 [[ADEME, 2003]]. Dans l’habitat, le chauffage occupe le premier poste des dépenses énergétiques en général et de consommation d’électricité en particulier (35%). Le chauffage électrique représente 60% des installations dans les constructions neuves [8]. Deuxième poste après le chauffage, l’éclairage correspond à  12 à  15% du budget électricité, soit une consommation annuelle moyenne de 470kWh/logement. Enfin, la part des veilles (Hi-Fi, vidéo, électroménager…) et des appareils nécessitant une alimentation permanente (téléphone, modems, décodeurs…) augmente et peut représenter jusqu’à  6% de la consommation électrique du logement [[ADEME, 2005]]. Le secteur tertiaire quant à  lui, recueille environ les 2/3 de l’activité économique franà§aise et seulement 37% de la consommation énergétique finale des bàtiments. Si l’éclairage, à  l’échelle européenne, reste le premier poste de la consommation d’électricité du tertiaire (26%) [[Institute for environment and Sustainability]], il est rattrapé en France par les équipements de bureau (ordinateurs, imprimantes, photocopieurs, télécopieurs…) qui peuvent représenter entre 15 et 30% de la consommation totale d’électricité d’un bàtiment de bureaux [[ADEME, 2003]].

Une réelle prise de conscience collective, mais un passage à  l’acte individuel insuffisant

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La maîtrise de l’énergie est devenue une préoccupation majeure partagée par l’ensemble des acteurs du bàtiment, y compris les particuliers : 75% d’entre eux estiment qu’il faudra modifier de faà§on importante les modes de vie pour faire face à  l’augmentation de l’effet de serre [[ADEME-Institut ISL, perception de l’effet de serre par les franà§ais, 2007]]. Il n’empêche ! En 30 ans, la consommation d’énergie des ménages a globalement connu une croissance de 20% [[CREDOC, consommations et modes de vie, mars 2008]]. Si la prise de conscience collective est avérée, le passage à  l’acte individuel reste insuffisant. Entre 1973 et 2003, les consommations d’énergie de l’habitat ont augmenté de 8% alors que le nombre moyen de personnes par logement diminuait [[CREDOC, consommations et modes de vie, mars 2008]]. La part des dépenses énergétiques dans le budget des familles les plus modestes est passée de 10 à  15% entre 2001 et 2006 [[ADEME & vous, stratégies & études n°11, 3 avril 2008]].

Si 84% des ménages déclarent faire attention à  leur consommation en électricité, ce n’est pas le cas au moment de l’achat : seuls 41% d’entre eux tiennent compte, lors de leur choix, de la consommation énergétique de l’appareil [[IFEN – INSEE, 2005]]. Depuis 1990, la seule consommation en électricité des ménages pour des usages de confort a progressé de plus de 75%, notamment en raison de l’accroissement du nombre d’appareils électroniques, électroménagers, hi-fi et bureautique [[ADEME 2005, Observatoire de l’énergie]]. Entre 1986 et 2003, la température moyenne des logements est passée de 19°C à  21°C [[ADEME]]. Mais si près de 65% des ménages sont équipés d’un thermostat d’ambiance, plus de la moitié y touchent rarement. D’ailleurs, seuls 17, 5% possèdent des appareils de régulation reliés à  une sonde extérieure [[ADEME]].

Automatiser les bonnes pratiques dans l’habitat

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Dans l’habitat, les économies d’énergie passent par le respect de bonnes pratiques : penser à  éteindre les points lumineux en quittant une pièce ou la maison, maintenir la température à  une valeur constante, baisser le chauffage de 3 ou 4°C lors d’une absence de quelques heures, passer en mode hors gel et couper l’eau chaude pour des absences prolongées, laisser entrer le soleil de jour, fermer les volets la nuit, éteindre les appareils qui restent en veille après utilisation (chaîne hi-fi, lecteur DVD, téléviseur, ordinateur, imprimante…)… Même si ces petits gestes semblent relever du simple bon sens, dans la pratique, ils sont parfois aspirés par une multitude d’occupations vécues séparément et à  son rythme par chaque membre de la famille. Difficile donc d’éviter les oublis des uns ou des autres quand petits et grands aspirent tous à  se libérer l’esprit des tàches quotidiennes pour d’autres aventures humaines et conviviales…

Alors, du thermostat programmable à  l’interrupteur automatique, en passant par la prise commandée pour couper automatiquement les veilles d’appareils, la collection Céliane de Legrand offre un éventail de solutions simples, coordonnées, adaptées au budget de chacun et véritablement performantes : associées les unes aux autres, celles-ci peuvent générer jusqu’à  10% d’économie sur la facture d’électricité. Mais pour s’affranchir encore plus vite de la routine, Legrand propose In One by Legrand, une technologie qui permet de scénariser les actions répétitives et périodiques (départ au travail, rentrée de l’école des enfants, retour de vacances…). Ainsi, l’interscénario Céliane, qui agit à  la fois sur l’éclairage, le chauffage, les volets roulants, les veilles et l’eau chaude sanitaire s’est vu décerner le 1er prix écoproduit pour le développement durable par le MEEDDAT. Dans l’hypothèse de sa généralisation en France, ce sont 8 TWh qui seraient économisés soit l’équivalent de la consommation d’énergie de 400 000 foyers.

Une nouvelle vision du travail, entre communautarisme et nomadisme

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Signe des temps, le télétravail concerne aujourd’hui 14 millions de personnes en Europe, alors qu’il n’en représentait que 4,5 millions en 2002. En France, il représenterait 7% de la population active, contre près de 25% aux Etats-Unis. La moitié des télétravailleurs seraient des cadres et un tiers exerceraient une profession intermédiaire : services aux entreprises, banques et assurances. Le type de télétravail le plus répandu en France est le travail nomade (20%) qui associe un poste physique au sein de l’entreprise avec un travail extérieur : chez soi, dans le train, dans un bureau éloigné [[CEDEF 02/08/ 2008 /Ministère de l’Economie, de Industrie et de l’Emploi]]. Echanges privés ou professionnels, tout passe par Internet qui devrait accueillir 1,5 milliards d’internautes en 2011, soit à  l’échelle mondiale 36% de plus qu’en 2006 [[Jupiter Research]]. Aussi, la toile est devenue le lieu de formation d’un communautarisme qui se décline au pluriel.

Pour preuve, entre Décembre 2004 et Décembre 2006, le nombre de blogs serait passé de 5,4 à  63,1 millions dans le monde [[Technorati]].
Autre indicateur, la hausse des équipements liés à  la mobilité. L’ère des PC de bureau touche à  sa fin : en 2006, le nombre de portables écoulés a augmenté de 26,3% en un an et d’ici quatre ans, les portables devraient représenter plus de 50% des ventes totales de PC [[Atelier groupe BNP Paribas – 22/03/2007]]. Le Wi-Fi intègre tous les produits communicants mobiles. Le marché global des Smartphones a évolué de plus de 29% au cours des 4 premiers mois de 2008 représentant 32,2 millions d’unités vendues dans le monde. Pour les marchés Europe, Moyen Orient et Afrique, la croissance aura même été de près de 39% [[Gartner Inc.]].

Dans le même temps, on observe une forte croissance des ventes de vidéo projecteurs et de systèmes de visioconférence, liés à  la téléphonie sous IP. Sur la zone Europe, les marchés de la vidéoconférence ont rapporté près de 253 millions de dollars en 2007, en augmentation de plus de 27% par rapport à  2006.
D’ici à  2014, le taux de croissance annuel devrait être de 25% [[Frost & Sullivan, Mars 2008]].

Un agencement de l’espace optimisé, gage d’économies, de confort et de productivité

La liberté et la maîtrise de ses conditions de travail offertes à  un salarié évoluant dans des environnements variés dotés de tous les moyens technologiques permettant de les transformer en espaces de travail, seraient à  l’origine d’un gain moyen de productivité d’environ 30 minutes par personne et par jour [[Cabinet DEGW – 2008]]. L’accélération du flux d’information interne pourrait atteindre 30%, avec une hausse du taux de satisfaction générale de près de 40%. On travaille donc dans les salles de réunions, de conférences, de formations mais aussi dans les salons des hôtels, les halls de gare ou d’aéroport… Ces espaces de travail partagés se substituent peu à  peu aux traditionnels bureaux attribués qui peuvent rester inoccupés jusqu’à  70% du temps de mise à  disposition, occasionnant des consommations d’énergie inutiles.

Ils ont aussi en commun d’être des lieux d’échange dans lesquels on a besoin de moduler la lumière, de disposer d’équipements de sonorisation et de visualisation, d’accéder aux réseaux d’information et d’avoir à  portée de main des solutions de branchement et de commande sans fil ou à  distance… Autant d’attentes des usagers auxquelles répond le programme Mosaic. Du raccordement rapide des circuits par connecteurs, au réseau de communication LCS 10 Giga, en passant par un accès mobile à  l’information, la supervision de la lumière zone par zone ou le branchement à  portée de main au plus près du poste de travail, le programme Mosaic regroupe un ensemble de solutions pour reconfigurer l’espace, optimiser son agencement et générer jusqu’à  35% d’économies d’énergie sur le poste éclairage.

Intégrer les équipements dans une vision d’ensemble des processus de construction et de rénovation

En 2007, l’entretien des installations a représenté 15% des charges de l’immobilier d’exploitation, derrière l’énergie (17 %) et la sécurité/sà»reté (17%) [[IPD, 2007]].
81 000 cambriolages de locaux industriels, commerciaux ou financiers ont donné lieu à  enquête de police et plus de 80 000 vols simples contre des établissements publics ou privés ont été enregistrés [[Ministère de l’Intérieur, de l’Outre-Mer et des Collectivités Territoriales]]. Par ailleurs, parmi les incidents de sécurité informatique rencontrés par les entreprises, 47% sont des pertes de services essentiels dus à  des coupures et 44% sont des vols ou disparitions de matériel [[vulnerabilité.com, étude 2005 réalisée par GMV pour le Club de la Sécurité de l’Information Franà§ais]].
Les exploitants souhaitent donc réaliser des économies sur les dépenses en énergies consommées, mais pas seulement : maintenance optimisée et risques mieux maîtrisés doivent faire partie du programme.

Pour l’investisseur, c’est la condition d’une rentabilité financière améliorée du fait d’un niveau de loyer plus élevé, une locationrelocation accélérées et des dépenses de remise à  niveau mieux maîtrisées. L’efficacité énergétique passe alors par une vision d’ensemble du processus de construction ou de rénovation : conception, réalisation, maintenance et exploitation. La conception par séquence est peu à  peu abandonnée pour traiter dans un seul mouvement architecture, climat, enveloppe mais aussi équipements. Les réseaux de communication, par exemple, permettent non seulement des économies de déplacements mais aussi un agencement optimisé des espaces ce qui signifie moins de surface et de mobilier par employé et donc des économies d’énergie, de matériels, de papier et de fournitures et une réduction des déchets de bureau et des déchets électroniques…

Ainsi, dans le cadre de Legrand CLIMACT, un projet relatif à  la réduction des émissions de GES et visant tous les secteurs de l’entreprise (bàtiments, transport, process, produits et salariés), Legrand a pu ainsi éviter des émissions de CO2 équivalentes à  l’allerretour Paris-Pékin de 8550 passagers.

La démarche d’éco-conception de Legrand

De la naissance à  la mort, tout produit connaît un cycle de vie dont chacune des phases impacte directement l’environnement. Les fiches “profils environnementaux produits” rédigées par Legrand pour ses clients renseignent ces différentes étapes. Associée à  l’anticipation des directives et à  la certification ISO 14001 de ses sites, la démarche d’éco-conception de Legrand vise à  réduire les impacts environnementaux de ses produits, de leur conception à  leur fin de vie, en passant par le choix des matières premières, le principe de distribution ou encore le mode de démantèlement. Cette démarche est partie intégrante du projet Legrand CLIMACT, qui vise à  diminuer sur l’ensemble des sites du groupe les émissions de CO2 en intervenant, outre la démarche d’éco-conception, sur les économies d’énergie en interne et sur le transport des produits finis.

Assurer la satisfaction des clients

Legrand établit des Profils Environnementaux Produits (PEP) afin de fournir les informations environnementales sur ses produits à  ses clients. Cette éco-déclaration décrit, pour un produit ou une catégorie de produits :

  • les caractéristiques environnementales
  • l’impact sur l’environnement tout au long du cycle de vie (Matériaux, Fabrication, Distribution, Utilisation, Fin de vie). C’est un outil d’aide au choix dans le cadre d’une démarche de qualité environnementale dans le bàtiment (norme NF Bàtiments Tertiaires – Démarche HQE®, norme NF Maison Individuelle – Démarche HQE®, certification Habitat & Environnement…). En 2007, les PEP ont couvert 17% du chiffre d’affaires de la marque Legrand en France, avec un objectif de 50% du chiffre d’affaires Monde (France, Italie, Etats-Unis) en 2010. Ce modèle de fiche est le résultat d’une démarche globale de la profession des industries électriques (fabricants du syndicat Domergie).

Il s’appuie sur la norme ISO 14025 – Marquages et déclarations environnementaux – Déclarations environnementales de type III. Il utilise une méthodologie et des
outils reconnus :

  • analyse du cycle de vie selon la série de normes ISO 14040
  • logiciel EIME (Environmental Impact & Management Explorer)
    Les résultats sont communiqués dans le Profil Environnemental Produit : la documentation est actuellement disponible sur le site legrand.fr.

Des matériaux et des procédés respectueux de l’homme et de l’environnement

Des matériaux et des procédés respectueux de l’homme et de l’environnement

Dès 2004, le groupe Legrand a anticipé l’élimination de toutes les substances visées par la directive RoHS. Ainsi, dans le domaine de l’appareillage, le changement des contacts en argent oxyde de cadmium massifs par des contacts bi-matières en argent dioxyde d’étain/cuivre sur le va-et-vient Céliane a entraîné une réduction de l’impact environnemental de 50% sur l’indicateur “Epuisement des ressources naturelles”.

Le groupe met actuellement tout en oeuvre pour anticiper le règlement REACH, entré en vigueur depuis le 1er juin 2007. Afin de répondre à  ses obligations, Legrand a d’ores et déjà  mis en place une organisation pour :

  • s’assurer d’ici décembre 2008 que ses fournisseurs se conforment au règlement REACH, en particulier pré-enregistrent et enregistrent les substances qu’ils mettent sur le marché ;
  • anticiper les futures restrictions de REACH;
  • communiquer des informations sur les substances contenues dans ses articles après la parution de « la liste candidate » que publiera l’Agence Européenne des Produits Chimiques (ECHA).

73% des sites Legrand dans le monde certifiés ISO 14001

En France, Legrand assemble tous ses produits d’appareillage sur des sites certifiés ISO 14001. C’est le cas des programmes Céliane et Mosaic. 73% des sites mondiaux Legrand, 90% des sites européens, sont certifiés.

En 2007, 52 000 tonnes de déchets ont été produites sur l’ensemble des sites, dont 83% ont été valorisés. L’objectif pour 2010 est de maintenir un taux de valorisation des déchets supérieur à  80%, compte tenu de l’intégration des nouvelles acquisitions, notamment dans les pays émergents. La matière issue des déchets de transformation des matières plastiques est directement réutilisée sur site.

Dans cette optique, l’objectif 2010 du groupe est de réduire de 20% ses émissions de composants organiques volatils par rapport à  2006.

Une démarche d’éco-conception qui a fait ses preuves
Le groupe déploie sur ses projets majeurs une démarche d’éco-conception afin de diminuer l’impact environnemental de ses produits à  chaque phase de leur cycle de vie. L’objectif est d’optimiser les produits d’une génération à  l’autre. Pour celà , l’analyse du cycle de vie de la nouvelle génération doit démontrer une diminution d’impact sur au moins un indicateur d’analyse du cycle de vie sans transfert de pollution sur les autres[[IACV : Energie totale consommée, production de gaz à  effet de serre, impact sur la consommation des ressources naturelles, production déchets dangereux ultimes, impact sur l’eutrophisation de l’eau, production d’eau toxique, participation au potentiel d’acidification de l’air, impact sur la création d’ozone photochimique, production d’air toxique, participation à  la destruction de la couche d’ozone, consommation totale d’eau.]].

En 2007, dans le cadre du projet Legrand CLIMACT, la reconception de certaines gammes de produits est à  l’origine d’une économie globale de 4500 teq. CO2 sur tout le cycle de vie des produits. Les impacts environnementaux de l’interscénario Céliane, par exemple, ont été réduits de 6 à  28% selon les indicateurs gràce à  l’optimisation de ses composants électroniques et des matériaux utilisés. Des gains de 22% ont été enregistrés sur la consommation d’énergie en phase de production et de 25% sur l’impact à  effet de serre.

La consommation d’énergie de l’alarme radio Céliane a été divisée par 4, sa masse réduite de 60% et la durée de vie de ses accus multipliée par 2. Le nombre de pièces et de matériaux différents de l’armoire Altis a été réduit de 20%, tout comme sa consommation d’énergie.
Son impact sur l’épuisement des ressources naturelles a diminué de 60%.

Les indicateurs d’impacts environnementaux ont été améliorés de 50 % sur les Blocs Autonomes d’Eclairage de Sécurité (BAES) Arcor et leur poids réduit de 25% à  fonctionnalité et qualité identiques.et de l’environnement.

Actuellement, 15% des bureaux d’études déploient une démarche d’éco-conception. A l’horizon 2010, ils seront 60% dans le monde et 100% en France, Italie et aux Etats-Unis.
Afin de formaliser cette démarche, les bureaux d’études sont engagés dans une certification ISO 14001 Conception qui concerne actuellement 26% d’entre eux en France, 100% en Italie, 57% dans le reste de l’Europe et 66% à  l’international (hors Europe).

Un choix de matières premières respectueuses de l’homme et de l’environnement

Dans le cadre des process industriels, Legrand teste actuellement d’une part des plastiques chargés de fibres de lin et de chanvre, pour remplacer les fibres minérales non dégradables, d’autre part l’emploi d’agents expansants permettant de réduire les matières qui se transforment en gaz lors de l’injection afin de diminuer la consommation de matière première.

Le choix des matières premières peut aussi présenter un impact sur les usages : des agents antibactériens injectés dans les gammes Céliane et Mosaic garantissent la non prolifération des bactéries dans les espaces sanitaires résidentiels ou les lieux à  haut degré d’hygiène, sans remettre en cause les procédures usuelles de nettoyage. Les interrupteurs et prises antibactériens des programmes Céliane et Mosaic, enjoliveurs et plaques, sont réalisés en matière à  base d’ions argent Ag+, une technologie qui sans créer d’effets d’accoutumance ou de résistance, permet l’élimination de la plupart des bactéries, en particulier les souches de staphylocoque doré résistantes à  la méticilline et responsables de 80% des infections nosocomiales.

Optimisation des économies de rejets de CO2 dans la distribution des produits finis

Toujours dans le cadre du projet Legrand CLIMACT, de nouveaux emballages ont permis d’économiser 127 teq.[[teq CO2 : tonne équivalent CO2]] CO2 sur 2007. L’utilisation du rail et des
navires, l’optimisation des chargements et le stockage au plus près des marchés, ont permis de générer une économie de 1087 teq. CO2 en 2007.
Le recours limité au transport aérien est à  l’origine d’une économie de 3980 teq. CO2 entre 2002 et 2007.

Recyclage en fin de vie

En 2007, Legrand a déclaré 967 tonnes de DEEE[[Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques]], soit 1,8% des volumes professionnels de son secteur, mais seulement 0,06% des DEEE professionnels potentiels franà§ais.
Avec l’ensemble des acteurs de la filière électrique, Legrand prépare la gestion des futurs DEEE et a formalisé son engagement à  travers une charte inter-professionnelle. Cette démarche vise à  améliorer et promouvoir les filières de reprise, d’élimination et de valorisation des DEEE.
En 2007, 150 tonnes de Blocs Autonomes d’Eclairage de Sécurité (BAES) usagés ont été repris et leurs batteries recyclées. Tous les produits Legrand sont
conà§us de faà§on à  faciliter leur démantèlement et leur recyclage en fin de vie. L’estimation de leur recyclabilité et de leur valorisabilité est indiquée dans les PEP.

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